On parle souvent des effets de ces décisions sur l’économie en général, mais concrètement, qu’est-ce que ça change pour le Canada?
Quels secteurs sont les plus touchés?
- L’automobile : L’Ontario exporte 250 milliards $ de marchandises vers les États-Unis, dont 30 % en véhicules et pièces. Une taxe supplémentaire de 25 % pourrait nuire directement aux manufacturiers et fournisseurs.
- L’aluminium et l’aéronautique : Deux secteurs phares du Québec qui n’ont pas d’alternatives faciles pour rediriger leurs exportations.
- Le pétrole et l’énergie : L’Alberta envoie 89 % de ses exportations aux États-Unis. Une taxe sur ces produits pourrait affecter toute la chaîne de production.
- Le Nouveau-Brunswick : 92 % des exportations de la province sont destinées aux États-Unis, laissant peu de marge de manœuvre pour trouver d’autres marchés.
Pourquoi c’est inquiétant?
L’économie canadienne est étroitement liée à celle des États-Unis. Ces nouveaux tarifs compliquent la situation pour plusieurs entreprises qui pourraient voir leurs coûts exploser.
Et même si les entreprises américaines doivent aussi absorber ces hausses de prix, la menace de relocalisation des investissements est bien réelle.
Quelles sont les solutions?
Les entreprises canadiennes devront s’adapter rapidement en explorant d’autres marchés, en optimisant leur structure d’approvisionnement et en revoyant leurs stratégies d’investissement.
Les gouvernements, de leur côté, parlent d’assouplir certaines barrières commerciales entre provinces et d’investir dans de nouvelles infrastructures. Mais ces changements prendront du temps.
En bref, les prochains mois seront cruciaux.
Si vous vous demandez comment ces changements pourraient vous affecter et comment vous y préparer, n’hésitez pas à planifier une rencontre avec moi.
