On en parle encore mais si vous voyez passer une autre manchette sur les tarifs de Trump, ce n’est pas sans raison.

Depuis l’annonce de nouvelles surtaxes allant jusqu’à 145 % sur les produits chinois, le monde retient son souffle. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine n’est plus une menace : c’est une réalité.

Mais dans cette escalade… le Canada pourrait-il en tirer parti?

Ce qui se passe

La Chine est en surproduction. Et avec la porte américaine qui se ferme, elle devra écouler ses stocks ailleurs.
Résultat? Certains produits manufacturés (comme l’acier, les batteries, les véhicules électriques ou même les jouets) pourraient arriver au Canada à des prix beaucoup plus bas. Les consommateurs canadiens , et même certaines entreprises, pourraient en profiter.

Par exemple :

  • Dollarama, qui importe beaucoup de produits de Chine, pourrait bénéficier de ces baisses.
  • Le secteur du jouet, presque entièrement produit en Chine, pourrait se tourner vers le Canada pour écouler son surplus.
  • Les pièces industrielles délaissées par les manufacturiers américains pourraient coûter moins cher aux entreprises canadiennes.

Mais ce n’est pas sans risques

Ce phénomène pourrait aussi créer une pression sur certains producteurs locaux. Le dumping (vendre en deçà du coût pour liquider) est un réel danger — bien que le Canada puisse y répondre avec des mesures antidumping. Et pendant ce temps, près de la moitié des entreprises canadiennes envisagent déjà de déplacer leurs investissements vers les États-Unis pour réduire l’impact des tarifs.
L’incertitude fait mal. À la confiance. À l’investissement. À la croissance.

Même chez nos voisins du Sud, 62 % des Américains croient que ces tarifs nuiront à leur propre économie.

Qu’est-ce que ça veut dire pour vous?
Dans un environnement comme celui-ci, on ne peut pas prédire ce que feront les gouvernements…
Mais on peut contrôler nos décisions financières.

  • S’assurer que votre portefeuille est bien positionné (ex. : diversification hors USA)
  • Évaluer les opportunités dans certains secteurs sous-évalués
  • Rester prudent face aux réactions émotionnelles du marché

Comme toujours : ce n’est pas le bruit qui doit guider vos décisions, mais vos objectifs à long terme.

Si vous souhaitez discuter de votre situation ou revoir ensemble votre portefeuille, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.

Sources: Le DevoirTVA

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